On ne lasse pas des visites nocturnes...
« Rha mais c’est bon, ils l’ont vue ma gueule avec mes lèvres à rendre jalouse Angelina Jolie. »
Excuse-moi, je m’en lasse pas.
Dis-moi Laurent, tu pourrais lâcher ce piano et voir à te rendre plus utile pour le Legacy s’il te plait ?
« Non, je me suis découvert une passion. »
Une passion pour quoi ? Tu n’es passionné que par le sport. Va te rendre utile et lâche ce piano, boulet.
« For-mi-dable. Badge or. Super utile. »
Mais oui, tu vas pouvoir bien t’occuper des arbres fruitiers et du potager, et ainsi nous permettre de vite choper le point des jus de fruits.
« Bouhouhouhouuu… »
« Par pitié Hanyo, fais-la taire, j’arrive même plus à suivre mon monologue avec Gégé l’oranger. »
Bah alors, qu’est-ce qui t’arrive Camille ?
« Non mais regarde ça ! Une vulgaire pierre tombale ! Bouhouhouhouuu ! »
Tu t’attendais à quoi ? Une statue ?
« Mais… mais… une vulgaire pierre tombale quoi ! Bouhouhouuu… »
« Bon, je me casse moi, elle me gonfle. »
Comme je te comprends Benjamin.
« Bouhouhouhouhouuuu… »
Camille ?
« Bouhouhouuu ! »
Tu deviens lourde là. Regarde, c’est pas mieux là ? Plaque en pierres polies, bougie du souvenir, je comptais le faire quand vous auriez tous été au lit, mais comme tu m’en fais une crise, voilà, c’est fait.
« Ah. »
Bah ouais, ça te la coupe là hein.
« Complètement. »
J’aimerais qu’un jour on m’explique l’intérêt du paratonnerre, puisque la foudre frappe toujours à côté.
Hey salut le noob !
Chuuut, tu vas me faire repérer !
Oh, te donne pas cette peine va, la voiture de police était sur le terrain avant même que tu n’y mettes le pied.
Pardon ?
Regarde derrière toi.
Mais… j’arrive à peine !
Oui, et nous on a mis une alarme à l’extérieur sur le mur le plus proche du bout du terrain. A peine le premier orteil posé sur l’herbe que ça sonne et que la police débarque. Allez, rend-toi, ça sera plus rapide que si vous vous battez.
Eh bah non, il a fallu qu’ils se battent. Et il a fallu que ce pervers de policier aille lorgner sur Camille qui dort pour lui annoncer qu’ils avaient arrêté le cambrioleur. Bravo, personne n’avait fait attention, et lui s’apprête à tous me les déprimer alors qu’on leur a rien volé. Merveilleux.
Non en fait, ils n’ont pas du tout l’air déprimés. C’est toujours ça de pris. Et vous pouvez voir au passage la chambre de Benjamin, que j’ai vraiment tardé à vous dévoiler. Oui, tout ça pour ça.
« Outch, il serait peut-être temps de voir à nettoyer la litière des chats hein. »
Bah tu sais quoi Benjamin ? Tu t’y colles en rentrant ce soir.
« Maiiis… »
Chut, ou je te fais rater l’école pour te faire faire toutes les corvées de la maison.
Non mais tu te fous de la gueule du monde Sifoarey là non ?
« Pourquoi ? »
Au max de la compétence créativité, au max des loisirs créatifs, et tu n’es pas fichue de faire autre chose qu’une girafe digne d’un enfant de 2 ans ?
« Pourquoi veux-tu que je me casse le cul à faire des toiles de maitre puisque ma simple signature en bas vaut plusieurs centaines de simflouses ? »
Mouais. Pas faux.
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