Et le commerce n'arrange rien !
« Pfiouuu m’en parle pas, en ce moment les journées passent à une vitesse ahurissante ! J’ai à peine le temps de t’appeler… Oui, j’imagine à peine l’état de mes pieds si je portais des talons hein ! »
Je sais pas si parler de chaussures avec Laurent le fera succomber plus vite. C’est un choix comme un autre.
« Je commence à bien m’en sortir avec toutes mes obligations moi dis donc ! »
En effet. Mais si Laurent venait s’installer, ce serait encore plus simple tu crois pas ?
« Pour l’instant je me pose pas la question, on n’est qu’amis, je veux pas bruler les étapes. »
Elle s’assagit avec le temps.
« Eh bien, tu vois que je m’en sors très bien toute seule ! »
Certes. Je devrais peut-être te faire un peu plus confiance finalement.
Si on m’avait dit que laisser plus de liberté à Sifoarey enclencherait la machine de la performance, je l’aurais fait plus tôt.
Aaaah, cachez-moi avec vos seins, j’ai peur de la moufette !
« Mais… mais… qu’est-ce qu’elle me veut la morue ? »
Elle prend tes seins comme protection contre la moufette.
« Elle est pas bien celle-là… »
En effet oui.
Quand Sifoarey parlait de l’aboutissement rapide de la carrière de Neige, elle ne croyait pas si bien dire.
Et les voitures sont de plus en plus clinquantes. Heureusement que depuis que Sifoarey est amie avec Laurent, elle ne fait plus attention à ce genre de détails.
Le genre de détail sur lequel elle reste bloquée, c’est les seins de Marylène Bertin. Voilà, ça, c’est dit.
« Elle commence à avoir de la gueule ma bicoque ! »
Oui, on ne dira pas une gueule de quoi, mais elle en a, c’est toujours ça de pris.
« Mouais… Bon, j’apprends encore un ordre à Neige, et au lit. Et demain, j’invite Laurent à la maison. »
« J’en peux plus. »
Tu m’étonnes.
« J’vais au lit. »
Bah oui, forcément. J’allais pas te demander de faire des fleurs en plus dans ton état hein.
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