Où l'on jardine, entre autre.
L’ami imaginaire qui nous fait la danse de la nique. De mieux en mieux.
Dis donc, je sais que ta vie n’est pas évidente, et qu’avec ton physique peu avenant t’es pas prête de voir le loup, mais de là à fricoter avec ton ami imaginaire…
« Pourquoi tu parles avec des vieux mots ? »
Des… vieux mots. Pardon ?
« Tu parles comme la maîtresse, et elle a connu les dinosaures ! »
Je te remercie, Sookie, de chaque jour me donner davantage de raisons à ta mise à mort.
Pierce, lui, il a FINALEMENT compris. Mari cocu, ami bafoué, sportif trahi par son tapis de course, il fait le minimum syndical, à savoir s’occuper de SON enfant.
« Han mais naaaan, comment je vais pouvoir me faire des copains moi ? »
En les payant ?
« L’école est fermée ! »
Oh ! Soit patiente, elle sera ouverte demain.
« Et ma sociabilisation ! »
Et après c’est moi qui utilise des mots de vieux ? Putain Sookie, tu fais rien pour arranger ton cas, là.
« Pardon ? »
Non, ça doit être Pierce, il était avec le gamin la dernière fois que j’ai vérifié.
« Je me disais bien aussi, je me suis jamais occupée de mes mômes, j’allais pas commencer maintenant. »
C’est pas comme si t’avais le temps tu me diras. Dès le jardin fini, t’iras t’enquérir de la bonne santé de tes prétendants.
« Elle a raison Sookie, tu parles comme une vieille. »
Mais… excusez-moi d’avoir du vocabulaire !
« Keeeeen ! Ca fait des MILLENAIRES qu’on ne s’est pas parlés ! … Comment ça hier ? … Ah peut-être oui… »
Bien joué.
« Hanyo… j’ai pas appelé le début de l’alphabet hier ? »
Non, la fin.
« Aheurm… Mon Kenounet, c’est parce que chaque seconde passée loin de toi est un déchirement de mes entrailles. »
Tu te serais arrêtée à ‘‘déchirement’’, c’était parfait.
Et pendant ce temps, on tente de buter les mecs de Jeusky, comme ça, tranquille, à la fraiche.
On découvre également que le petit dernier a d’ores et déjà une passion incongrue.
« Non mais Hanyo… faut vraiment que t’arrêtes hein. »
JE PARLE COMME JE VEUX.
Oh bah oui dis donc, c’aurait été si dommage de mourir, là, comme ça, comme un con, dans le jardin, hein, mince alors.
« C’est une blague ? »
Renauld qui dort ? Pas que je sache.
« Des fantômes ? »
Bah oui.
« Tu m’avais pas prévenue. »
De quoi ? Que tes maris suppliciés reviendraient d’entre les morts t’exposer leur courroux ?
« Fais-moi penser à acheter un dictionnaire des synonymes pour pouvoir parler avec toi. »
Oh mon Dieu Jeusky… tu…
« Je quoi ? »
Tu connais le mot synonyme !
« Je t’emmerde. »
« Booon parfait Renauld, tu reviens me hanter ? Bien. Regarde cette pomme juteuse, du jardin, que je vais me faire un plaisir de manger devant tes yeux d’affamés. »
C’est petit.
« Dis-toi bien une chose, fantôme de mes deux. Je préparerai un repas de fête dès que tu sortiras le nez de ta tombe. »
Mauvaise idée.
« Pourquoi ? »
Il peut manger.
« Il passe à travers les murs, mais il PEUT prendre un objet dans ses mains ? »
Oui.
« Ca n’a aucun sens. »
Je sais.
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ahh le mystère des fantomes sims