Les macaronis au fromage
« Aaah très bien, tu veux la jouer comme ça ? Parfait. Pierce, mon étalon, sois chou, me laisse pas en plan comme une abrutie, officialisons notre histoire. Fais pas le con. Refuse pas. »
Ah euh, mais si… euh… bon, ok…
« C’est vrai ? PARFAIT. FIANÇONS-NOUS ALORS ! »
Tu n’es pas raisonnable.
« Moi vivant, il ne mettra pas les pieds dans ma maison. »
Tu cours à ta propre perte en disant ça.
Dis donc, c’est pas dans les règles, ça.
« Quelles règles ? Je ne suis de règles que celles de ma destinée. »
Mais chut avec tes phrases du bac philo là.
« Et j'ai réussi à passer la corde au cou à un réticent de l'engagement. »
Certes. Mais normalement, tu te maries, tu te fais choper en flagrant délit, tu tues le cocu et tu t’installes avec l’amant.
« Tuer le cocu ? Non mais ça va pas bien ? Je suis peut-être une folle maniaque psychorigide, briseuse de ménage, femme adultère et vénale, jeune divorcée et détestée par la moitié de Hidden Springs, mais je ne suis pas encore une tueuse ! »
Tu as déjà dit un truc similaire y’a peu de temps. Renouvelle-toi.
« Et Sookie ! C’est ma fille au moins ou elle aussi c’est un ramassis de fausse couche ? »
« Non mais DIS DONC ! Tu vas vite mieux parler de NOTRE fille ! »
« C’est pas parce que je couche avec ton meilleur ami que je suis inconsciente pour autant ! Sookie est TA fille, question d’héritage ! »
Hey, salut les amoureux ! Bien ou bien ?
« Le monstre ! LE MONSTRE ! »
Dis donc le fossile, là, tu vas me parler autrement ou…
Il parle à Jeusky, il vient de découvrir qu’elle le trompait.
Wouhouuu, je vais voir ailleurs si j’y suis tiens, amusez-vous bien les amoureux !
« Et tes macaronis au fromage ! Pire que de la semelle ! J’ai jamais rien vu d’aussi répugnant, quoi qu’à regarder ton visage, je me demande ! »
Ouh, violent.
« QUOI ?! »
Ah bah oui, répartie du tonnerre en attente.
« Tu peux critiquer ma vie, ta fille, ma tronche, mais ne t’avises JAMAIS de critiquer MES MACARONIS AU FROMAGE ! »
Non, je m’attendais pas à ça.
Et le pauvre Pierce, qui n’a pas demandé grand-chose à grand monde, devient aussi l’ennemi public n°1. Bien joué.
« Oh mon Dieu, Renauld, mais que nous arrive-t-il ? N’y a-t-il plus d’espoir ? Laisse-moi une dernière chance… »
Mais pourquoi ?
« … de te montrer que mes macaronis au fromage valent quelque chose. »
Ah.
« Jamais de la vie. Prépare-moi une salade d’automne, traînée. »
« Bon alors, ça arrive ? J’ai faim moi ! Même ça t’es pas fichue de le faire correctement ! »
Dis donc Jeusky, tu le laisses te parler comme ça, et t’en es encore à quémander après une dernière chance ?
« Non. »
Ah bah si, j’ai encore bien entendu ce que t’as dit, non ?
« Non. Regarde en bas. »
Oh. C’est joli. Envahissant, mais joli.
« J’aime beaucoup, mais ce serait plus sympa éparpillé partout dans la maison, non ? »
Je rejoins Renauld sur ce coup.
« Il a critiqué mes macaronis ! MES MACARONIS ! »
Et donc tu crées une jungle dans le jardin ?
« Et donc, je reconsidère ton idée de pousser Renauld dans la tombe un peu plus vite. »
Oh ! Oui ! Bonne idée !
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Ahah ! Jeusky reprend du poil de la bête
En même temps quelle idée d'insulter ses macaronis hein...