Où l'on alterne le chaud et le froid.
Bon, ok, oubliez. Pas grave.
Hanyo : « Lorraine, tu te souviens quand j’ai parlé de l’idée de se sortir les doigts du cul, ou bien ? »
Lorraine : « Jeune fille, il serait bienvenu que vous respectiez vos ainés. »
Hanyo : « Pitié, j’ai à peine 10 jours de moins que toi, la momie m’a tout traumatisé mon horloge interne, alors on reparlera de respect lorsque tu te seras fait cramer les poils du fion pour la première fois. »
Lorraine : « Mais t’as grandi dans une ferme au milieu des porcs pour jurer comme ça ? »
Hanyo : « Non, j’ai juste l’expérience des défis d’Intell. Maintenant, à toi de voir si tu préfères être avec ou contre moi. »
Cheap : « Je te préviens, Hanyo, si tôt que le brouillard chelou me sera arrivé à ce niveau de la jambe, je refuse d’aller plus loin et je rentre à la maison. »
Si ça peut te faire plaisir. Mais en attendant, sois chou, continue de surveiller ta jambe en progressant, merci.
Mimi : « La vache, v’là que le jeu se répète, on va tous crever, c’est la fin du monde ! »
Non seulement il se répète, mais avec les mêmes fautes de frappe en plus. Y’a plus de respect, je vous jure.
Lorraine : « Hanyo, j’ai bien réfléchi, et après être allée vérifier tes précédents sur le site d’Intell, j’ai décidé de te suivre. »
Cheap : « Bah vu la gueule que tu tires, ça saute pas aux yeux. »
Lorraine : « Je la suis, ok, mais à contrecœur, sachez-le tous. »
Hanyo : « Si ça peut te faire plaisir. Maintenant sois mignonne, et pose-toi sur la dalle, qu’on en finisse un peu avec cette baraque bien trop froide pour être honnête. »
Voilà, ça, c’est fait.
Mais comme bien souvent, finir l’aventure, c’est une chose, mais sortir de là, c’en est une autre. Et pour choper la clef, on va passer du trop-trop-trop-froid au trop-trop-trop-chaud. C’est ma couperose qui va pas aimer ça. Du coup, je rentre à la maison avec Cheap et Lorraine, laissant Mimi accueillir Misky et Intell pour finir tout le bouzin.
Et autant vous dire que j’ai vite regretté ce choix audacieux.
Misky : « Eh bah moi aussi, je regrette, si on me demande. »
Coup de chance qu’on ne te demande rien, alors.
Intell : « Non mais attendez, j’ai la solution pour éteindre tous ces feux : faire la danse de la pluie. »
Mimi : « Mais oui Intell, vas-y, on te regarde. »
Intell : « Ok… alors… kawakounaaaa ouguiyaaaa guiyaaaa guiyaaaa ! »
Mimi : « Fort bien. Oui oui. Ok. Ou alors sinon on tente de sauter quand ça chauffe moins. »
Ce qui me paraissait aussi la solution la plus accessible. Merci, Mimi, d’avoir encore un semblant de cerveau au milieu de cette bande d’ahuris chroniques.
Comme si on n’avait pas déjà assez à pleurer nos neurones partis si tôt, tiens.
Et notre bonne humeur, aussi. On va tous crever à Chamberville, on va pas comprendre pourquoi, ni comment. Génial.
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Bah heureusement que la journée de demain leur fera respirer le bon air de la campagne !