Où l'on comprend que les journées sont longues, parfois.
Et comme personne n’est fatigué, chacun vaque à ses petites activités. Mimi passe la matinée à fouiller les tas de débris, Cheap fait de la balançoire, et ma moi-sims attrape des papillons. Fait hautement improbable, j’ai peur des papillons, IRL.
Mais bon, IRL, je ne bois pas non plus. On n’est plus à une incohérence près.
Et enfin, nous avons notre première récolte de laitues ! UNE SALADE ! Juste UNE ! Ah ça, heureusement qu’on a droit aux chamallows.
Hanyo : « La vaaache, c’est quoi cette odeur de poubelles ? Tu moisies de l’intérieur Mimi ? »
Mimi : « Mais non, j’ai juste passé ma matinée à fouiller dans des tas de débris, ça laisse des traces, forcément. »
Dans deux minutes, combat à mort pour savoir qui aura droit la première à la baignoire. Lesbiennes, ok, mais un peu trop obsédées par l’hygiène pour laisser leur place.
Bon allez, finalement je peux vous le dire : Mimi a eu la baignoire en premier. Et autant avoir ma moi-sims dans le jardin, elle s’en foutait, mais alors les 3 zouaves là, pas possible, même cachée derrière un mur, elle pouvait pas. Ca va être une sacrée épreuve, ça aussi, les bains. Presqu’autant qu’Ange, c’est vous dire.
Fallait s’y attendre, on va tous finir alcoolique dans cette baraque.
Ange : « T’es rien qu’un bébé de toute façon, tu vas pleurer dès que tu vas voir un piège. Je suis supérieure, tu ne peux rien contre moi. »
Misky : « Non mais tu… »
Intell : « Non mais non Misky, arrête, tu vaux mieux que ça, laisse-la parler toute seule, on s’en fout. »
Ah bah voilà. Ca y est. Même Intell ne peut plus supporter Ange.
Intell : « Euuuuh… Y’a anguille sous roche, là, entre Mimi et Hanyo ? »
Arrivé à ce niveau, je crois même qu’il y a baleineau sous caillou, vois-tu.
Si même Intell, notre calme médiateur, commence à zapper totalement les embrouilles de Misky et d’Ange, c’est qu’on est arrivés à un point de non-retour. Il va être temps de reprendre les choses en mains et de jouer en vitesse une.
Il ne manquait plus que ça. Des visiteurs dans les pattes pour les missions. GÉ-NIAL.
Intell : « J’aimerais tellement avoir une vie simple, un boulot, une femme et un terre-neuve… Pourquoi je me retrouve toujours à devoir jouer les Indiana Jones de pacotille ? »
Demande ça à ton double, mon pauvre ami. Et fais comme nous autres, compense cette existence vouée à la souffrance en t’armant de patience et de courage.
Intell : « Et d’un 105 F, aussi. »
Aussi, oui.
Ah bah ouais, allez-y, génial, brisez mes dernières barrières psychologiques en touchant à mon amour des musées, c’est ça, torture mentale maintenant, de mieux en mieux ce défi.
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Presqu’autant qu’Ange, c’est vous dire.
Je suis rassurée : je suis aussi con chez toi que chez moi