Cher accomplit sa destinée. 'Fin, elle accouche, rien à voir avec les passe-temps.
« Hanyo, je sais pas ce qu’on a cette saison avec les plantes, mais on n’en sort rien de bon. »
Peut-être parce qu’à part Bianca, et peut-être Cher, personne n’a de badge or dans cette maison, toi le premier ?
« Et alors quoi, d’après toi là je fais quoi, je peins un tableau ? »
Je me demande si tu ferais pas mieux, en fait.
Et dis donc toi, ça t’ennuierait de te poser un peu, histoire de ne pas nous mettre ton enfant au monde trop tôt comme ta sœur ?
« Dois-je te rappeler que mon époux est mort ? »
Euh non, ça va, je le sais, merci.
« Alors sois gentille, et laisse-moi m’occuper l’esprit. »
Ne fais pas celle qui était foooolle de son mari, pitié, t’es pas crédible.
« Je dis pas ça, m’enfin ça surprend un peu quand même, je t’avouerais. »
« Alors je vois tout dans ce télescope. Des constellations. Des étoiles filantes. Le nouveau bosquet des voisins. Je vois même que ton majordome vit carrément chez toi, ça me fait penser à Batman. Mais alors un alien, rien, quedal, nada. »
Désespère pas ! Tu te disais la même chose les autres fois et finalement ça a marché !
« Ouais. M’enfin quand même. Un majordome Hanyo. On a tout juste une bonne, et toi, t’es toute seule et tu vis avec un majordome à tes services 24h/24. »
Toi… toi… toi… t’as parlé avec Sébastien.
« Bon, puisque papy Laurent a décidé qu’il ne laisserait personne dormir cette nuit, autant voir à me rendre utile. »
Ah oui, merci, les buissons ont bien besoin d’être taillés.
« Ah non, je pensais plutôt à me faire une fournée de sandwichs au fromage fondu à vrai dire. Pour le legacy. Tout ça. Tu te souviens ? »
Ah il t’arrange bien le legacy hein, quand ça sous-entend de t’envoyer 6 assiettes de sandwichs en une fois…
Non mais franchement. A vos âges. Toujours pas être fichus de faire un pas sur le côté pour laisser passer l’autre…
« Mais j’étais là la première ! »
« Et moi je dois me faire mes sandwichs, je suis pressé ! »
Vous savez quoi ? Démerdez-vous.
« Bon, euuuuh, papy Laurent, sois cool, on aimerait bien ne pas craindre de crever de peur une fois la nuit tombée… Alors si tu pouvais au moins nous laisser récupérer une nuit sur deux, ce serait vraiment sympa. »
Je crois que c’est peine perdue.
Ah bah voilà, je savais bien que t’en étais pas loin, du badge d’or !
« Oui d’ailleurs, parlant de badge, pourrais-tu signifier à Abhi que tant qu’il aura les mains aussi pourries en ce qui concerne le jardinage, c’est même pas la peine d’approcher MON potager ? »
Tu ne peux pas le lui dire toi-même ?
« Tu tiens vraiment à ce qu’il y ait une ambiance de merde dans la famille ? Non parce que passer mon temps à devoir causer à Thérèse la fraise parce que monsieur l’habitant de l’île ensoleillée sait mieux faire pousser des palmiers qu’autre chose, excuse-moi, mais ça me gave. »
Ok, je transmettrai.
Elle est un peu bête cette dame. Parce que si Cyclone est promu, il ne fera plus le travail pour lequel elle s’est sentie émue. Alors bon, ok, ça arrange nos affaires, mais y’a clairement un manque de logique dans cette démarche.
Ah, tiens, un arrivage massif de frères et de sœurs qui se précipite dans la maison, original.
Moui, pour le coup, je comprends mieux.
Eh bah tu pourras pas te plaindre de n’avoir pas été soutenue lors de ton accouchement, hein.
« Le soutien je m’en fous, c’est une péridurale que je veux. »
Ah. Désolée, pour toi, tu vas devoir faire sans.
Oh bah mince alors, ton accouchement t’a visiblement interrompu alors que tu devais être au taquet à tailler le bout de gras à un arbre. Comme c’est ballot.
« Nan mais Cher, pose pas le bébé comme ça dans l’herbe merde, ça se fait pas ! »
« Dis donc, j’ai 10 en nature, alors t’es bien mignon, l’herbe, ça va pas encore transformer le môme en mutant hein. Si t’as oublié ta politesse en rejoignant le QG n°2, dis-toi bien que c’est pas le cas de tous ici. »
Bien fait pour toi Sébastien, ça t’apprendra à raconter à tout le monde que je vis avec mon majordome dans une baraque de vieux riche.
« Ouais bah non, tu m’excuseras, mais la place d’un bébé c’est pas sur l’herbe. »
C’est collé à ton piercing au téton, peut-être ?
« Euh, les amis, déjà je vous informe que le bébé a un nom, et c’est Vincenzo. Ensuite, j’aimerais pouvoir continuer de remonter le moral de ce pauvre arbuste qui déprime, et ceci dans le silence de la nature, je vous remercie. »
« Et j’en fais quoi, de Vincenzo ? »
« Pose-le dans l’herbe, ou dans son berceau, ou va le donner à Bianca, ce que j’en sais moi, je suis OCCUPÉE, là ! »
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Le pauvre ! J'ai hâte de voir ce qu'il va devenir !