Vincent Bonnot, l'homme qu'il vous faut.
« Hanyo, rafraîchis-moi la mémoire, j’ai tant de points que ça en physique ? »
Pas plus que ça non.
« Suis-je tombée amoureuse d’un fou alors ? Ou d’un con ? »
Écoute, ton grand-père Laurent est tombé sous le charme de Sifoarey à cause de ses lunettes.
« Mamie Sifoarey avait des lunettes ? »
Pas du tout.
« Ah ouais. Ok. Je vois. »
« Bah il va voir à quel point je suis musclée sans l’être tout en l’étant, le Vincent. »
Comment ?
« En le soulevant par la fesse droite avec une seule main. »
Ah oui c’est sûr, tu vas lui laisser une image impérissable, comme ça.
Et le pire, c’est que ça marche.
A la maison, on prend soin des invités. Des sandwichs frais au fromage fondu attendent toujours sur un coin de plan de travail que quelqu’un vienne les manger. Et si le quelqu’un est souvent Bernard, qui envisage une carrière de sumotori, il se fait toujours un plaisir de se voir accompagné dans ses déviances culinaires.
« Payée pour tenir un blog, le rêve. »
Ouais c’est sûr, t’as pas les débuts de carrière les plus compliqués qui soient.
Et Tornade en finit enfin avec ses ordres. Reste plus qu’à voir Aurore grandir tranquillement, et elle pourra rejoindre Hiver au chenil.
« Hanyo, j’en ai marre, les aliens veulent pas de moi, y’a pas à tortiller du cul. »
Tu es encore ado. J’en connais qui sont restés toute leur vie, l’œil collé au télescope, à attendre que ça vienne. Alors toi qui gères pas mal les sciences, qui es aspiration connaissance, et qui vas bientôt pouvoir invoquer les extra-terrestres, je vois pas pourquoi ça te tomberait moins dessus qu’un autre.
Oui, Vincent est resté dormir. Il n’a pas eu droit à un lit double, mais c’est un début.
« Haaan Hanyo, tu devineras jamais ce que je viens de voir par la fenêtre de la chambre jaune… »
Si si, j’ai une petite idée.
« C’est quand même un monde ça, on peut plus sortir recycler le vieux journal sans être agressé visuellement. »
Mouais. Bah t’oublieras pas de recycler le journal, en attendant, hein, parce que de ce que j’en sais, il traîne toujours par terre derrière toi.
Bon, le souci avec Cher, c’est que sa vie sociale est très perturbée par le fait qu’elle doive gérer les 10 passe-temps à fond. Du coup, il faut vite accrocher le Vincent Bonnot avant qu’il ne se rende compte qu’il verra sa dulcinée en coup de vent, entre 2 occupations.
« Hanyo, vraiment, si tu pouvais passer un peu plus de temps au chenil pour faire vieillir cette harpie un peu plus vite, je t’en voudrais pas… »
J’y travaille Bianca, j’y travaille.
Et encore une fois, à quoi bon leur proposer des bureaux, hein.
Si on m’avait dit que la carrière de journalisme était si sympa, je crois que j’aurais revu mes ambitions de carrière.
« Ouais, c’est sûr, je suis carrément pas à plaindre, là. »
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Oh des nouvelles des Lega ! ça fait plaisir ! J'ai vraiment hâte de voir les enfants de Cher, pour savoir s'il vont hériter du nez de Vincent