Mimi, notre sauveuse.
Allez vite vite vite, ouvre cette maudite porte avant minuit, sait-on jamais, des fois que ça nous fasse économiser du temps pour plus tard !
Mimi : « Ah ! Bah je suis pas peu fière de moi vois-tu. Oh ! Une plaque informative ! »
Mimi, si tu pouvais arrêter de faire cette tête, on serait tous un peu plus rassurés.
Mimi : « T’as pas vu la pièce dans laquelle on est, toi. »
Ohohohoh si. T’inquiète. Je gère. Aheurm.
Hanyo : « Je la sens mal cette pièce, y’a pas de dalles prunes. »
Mimi : « Ah mais oui, quelle brillante remarque. Ca mérite un trophée, ça. »
Cheap : « Bon, les filles, quand vous en aurez marre de jacasser, vous viendrez m’aider ? »
Ah. Bon bah, on passe à la technique kamikaze, alors.
C’est impressionnant ces gros yeux que tu nous fais là.
Cheap : « J’ai les pupilles dilatées, le cœur qui bat, et je sens le souffle des fléchettes sur mon postérieur. J’aimerais vite me barrer d’ici, si ça t’ennuie pas. »
Mes félicitations ! Tu auras tout de même réussi à passer à travers 3 pièges avant de te faire électrocuter, bien joué !
Cheap : « Oui bah t’es bien gentille, mais tu prends la suite hein, moi je bouge plus. »
Mais non, pas par là voyons, faut suivre le chemin ! Rhaaa, mais qu’est-ce que je suis bête, moi.
Cheap : « Oh bah merde, Hanyo ! »
Bête, et petite nature, en plus.
Bon, Mimi, à toi.
Mimi : « Non mais t’as vu ce qu’il vient d’arriver à ton double ? »
Moui. Suis le chemin, et tout se passera bien.
Mimi : « Non écoute, je préfère autant pas. »
Mais qui a bien pu te laisser imaginer que tu aurais le choix, voyons ?
Mimi : « Oh bon Dieu, Hanyo, désolée ! »
Non mais t’inquiète, mon double venait juste de se réveiller, elle replongera dans son micro-coma, et basta. Continue donc d’avancer.
Hanyo : « Non mais si vous m’en voulez, vous le dîtes, surtout hein. Là, entre le jus et les fléchettes, je risque pas de bouger. »
Mimi : « Et hop, un Cheap libéré, un ! »
Mimi : « Bon, Hanyo, tu vas rester longtemps ici ? On t’attend à côté nous hein ! »
Hanyo : « Non bah écoute, je suis pas si mal ici, au moins j’ai pas à affronter ce qui m’attend ensuite. »
Mimi : « C’est cela même. Allez, viens, ou alors je t’enferme ici jusqu’à ce que mort s’en suive. »
Mimi : « Non mais faudrait voir à arrêter de faire des tronches pareilles, vous deux hein, c’est pas si grave. »
Cheap : « Pas si grave, dit celle qui n’a ni été cramée, ni électrocutée, ni flèchettée. »
For-mi-dable. J’ai peur d’où ça va nous mener ça encore.
Cheap : « Aaaah, la sensation de la terre sous mes pieds ! Ca me manquait terriblement ! »
Mimi : « On peut descendre ? Y’a rien à craindre ? »
Cheap : « Non, à moins que vous n’ayez peur des tomates et des pastèques. »
Et des pièces anciennes, aussi.
Mimi : « Ouais, il avait oublié de préciser qu’il y avait un gros trou de flotte et que c’est moi qui allais devoir m’y coller. »
Oh allez, fais pas ta mauvaise tête, t’as quand même été l’héroïne de cette première journée hein !
Mimi : « Héroïne, mouais. Trempée surtout. »
Rabat-joie.
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Encore moi qui sauve tout le monde