Un jardin mystérieux, vous dîtes ?
Mimi : « On attend quoi là, exactement ? »
Hanyo : « Pas quoi, qui. Intell et Cody, qui ont décidé dès le début de se faire remarquer en n’étant non pas dans le CUS, mais sur un terrain. »
Cheap : « Dans le cul ? Parce que nous on était dans le cul ? »
Lorraine : « Le CUS ! Rhaaa, ça va être long, ce défi, je le sens. »
La fine équipe réunie – au prix de sacrées sueurs froides, croyez-moi – on commence déjà à voir que l’ambiance sera explosive.
Mimi : « Gris. »
Intell : « Non… plutôt bleu. »
Lorraine : « Et sinon, t’aimes quoi comme musique ? »
Cody : « La musique ? M’en fous moi, j’aime la nature. »
Hanyo : « C’est la Lune qui brille comme ça dans le ciel ? »
Cheap : « Mais non, c’est une étoile filante voyons, amatrice. »
Et c’est une fois ces discussions philosophiques de haut lieu achevées que nous prendrons tous un taxi pour nous rendre à notre terrain. Oui, à 6 dans le taxi. Ne me demandez pas où sont Intell, Lorraine et Cody.
Et nous arrivons dans la maison container d’Idjya. A défaut de jouer avec elle, nous jouerons avec sa maison.
‘Fin… quand on en aura fini avec le jardin.
Cody : « Je savais bien qu’il y aurait une arnaque, bouhouhouuu… »
LE JARDIN, j’ai dit ! On sort de là, et plus vite que ça !
Allez allez, on se dépêche un peu les retardataires, c’est bien beau de philosopher 3h sur un plant de rhododendrons, mais c’est qu’on est attendues ailleurs.
Ça va Cheap, pas trop fatigué ?
Cheap : « J’arrive pas à casser le caillou, Intell me gêne. »
Ta ta taaa, j’ai vu sur des photos qu’on pouvait s’y mettre à deux, alors t’es gentil, tu me prends pas pour une idiote et tu te mets au travail.
Voilà, quand tu veux !
Cheap : « Bah fallait juste viser au bon endroit hein, c’est toi le boulet, pas moi. »
Aheurm… Oui… Mais ça on le découvrira bien assez vite.
Intell : « Rha ! Mais quel est le bougre d’abruti qui a mis un gros tas de pierres derrière le portail ! »
Non, crois-moi, tu ne veux pas connaitre la réponse.
Cheap : « Je suis sûr que de nouvelles pierres apparaissent au fur et à mesure que je m’acharne là-dessus, c’est pas possible autrement. »
Non non, t’es juste aussi baraqué qu’un poulet de batterie, c’est tout.
Hanyo : « Euh bon les jeunes, c’est quand vous voulez hein, pour descendre les escaliers, je me lasse moi d’attendre sur la dalle. »
Cody : « T’es pas obligée de rester dessus hein. Oulaaa, t’es pas une étoile filante toi ! »
Lorraine : « On dit une fusée, Cody. Une fusée. »
Intell : « Bon, il parait que c’est chez moi ici, alors à moi l’honneur. »
Oui tiens, bonne idée, on va instaurer ça pour toutes les portes et tous les escaliers : à Intell l’honneur.
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