Un décès, une fausse-couche, un re-mariage, des bugs. Un épisode looong, donc.

Alors, comment va notre jeune mariée ?

« Mfff mffffff mfff… »

Oui, je m’en doutais, et sinon ?

« Mffffff mfff. »

Forcément, c’est logique.


Un problème avec Cyril ?

« Oui. Y’a un truc qui cloche avec lui… »

Ah, quoi donc ?

« Il doit pas être normal, il ne me regarde pas. »

Euh, c'est-à-dire ?

« Et bien, il ne me courtise pas, il ne tente rien. »

Ah, et donc c’est la preuve que ce pauvre homme n’est pas normal ?

« Parfaitement. »

Donc il est impossible qu’il ne soit pas intéressé par toi, tout simplement ?

« Hanyo, cesse donc de dire des bêtises. »

Oui, vaut mieux que je me taise en effet.


Oui Stéphane, super, on a acheté un berceau pour le futur bébé à venir, dont on a décidé que ce serait une fille. Ou une tarlouze, au choix. Et au passage, tu me feras aussi le plaisir de t’enthousiasmer pour le papier peint que j’ai pu coller un peu partout. Et tu n’oublieras pas d’applaudir la moquette. Merci.


« J’ai entendu dire que les bébés étaient très sensibles aux sons… Je devrais peut-être lui jouer du violon ? »

« Mouais, et tu vas le trouver où le violon ? Et puis moi je m’en fous, tant qu’il est sensible aux vraies valeurs de la vie, ça me va. »

Les vraies valeurs de la vie, tiens donc… Comme ?

« Et bien, comme les hamburgers tiens. »

Oui, c’est une idée.


Hum. Cet ombre ne me dit rien qui vaille. Qui sera l’élu ? La future mère à la grossesse difficile ou la vieille bique à la ramasse ? Je prends un air cynique, mais c’est que j’ai peur d’aller voir qui va y passer. D’ailleurs, j’ose pas lâcher la touche pause tiens.


Ouah, et moi qui me suis toujours demandé si les vahinés portaient des sous-vêtements, me voilà comblée. Bon, autre chose qui me ravit moins, c’est le départ de notre Amessela.

« Aaah, enfin quelqu’un qui n’est pas indifférent à mon charme… »

Euh, Amessela, c’est la Mort.

« Une femme ? Parfait, je crache pas dessus non plus tu sais. »


« Regarde ça, en plus elle me propose des cocktails paradisiaques… Comment veux-tu refuser ? »

Bah je sais pas moi, ça t’intéresse pas de voir ta fille évoluer dans sa vie de pauvresse ? Tu veux pas connaître ta descendance ?

« Attend, tu me propose ces âneries, et tu t’imagine que ça va rivaliser avec un flirt amoureux mortel ? »

Bah oui, connement, j’aurais cru.


Ah non, n’y compte même pas ma fille. Ton héritage, tu peux faire une croix dessus. Et puis laisse-moi te dire que pleurer sa mère en pensant à l’argent à la clé, c’est assez dégueulasse.


Euuuh, t’as un problème Eléonore là non ?

« Bah oui, je continue à marcher en canard, mais j’ai perdu le bébé. »

T’es plus enceinte ? T’es sure que c’est pas un bug d’habillement ?

« Oui je t’assure, ce matin j’ai récupéré l’option ‘essayer de faire un bébé’, je suppose donc que pouuuf bébé parti plus là. »

Ca va, ça a pas l’air de t’alarmer plus que ça…


Euuuh… Vous me faites quoi là ?

« Bah visiblement, y’a pas que le bébé qui a sauté, y’a aussi le mariage. »

Mouais. Bon. Allez-y, marriez-vous, juste après je vous déménage, et j’irais jeter un œil chez Moïshe histoire de voir si ça baigne chez lui.


Ah bah non, ça baignait pas non plus. Déménagement obligatoire, ça tombe bien, la nénette commençait à saturer de son F3. Et comme son allure ne collait plus avec sa nouvelle maison…


… Petit tour dans une boutique moyennement chic pour refaire sa garde-robe, ainsi que celle de son époux.


Oui, je sais, moi aussi le changement me fait peur. D’ailleurs, afin d’éviter les cauchemars cette nuit, retour chez les Vrevissa héritiers du challenge.


Ouah, ça c’est noir et rouge ou je ne m’y connais pas…

« Qu’est-ce t’as ? Ca te pose un problème ? »

Oh, le Stéphane se rebelle…

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