Où l'on se gave un peu trop de cocktails...
« Ahahah, la pluie, mais tu n’en verras jamais la couleur, ça, ma grande ! On t’arrose avec de l’eau minérale, pour que tu pousses bien et que tu nous aides à finir le point des jus de fruits, alors pas d’inquiétude sur les pluies acides, tu crains rien ! »
Quel travail d’équipe. Benjamin et Etienne entretiennent les plantes, et Laurent leur parle pour qu’elles soient robustes. Ca lui prend ses journées, au vieux.
Ca prend aussi ses journées à Benjamin, qui doit enfiler sa tenue de l’école privée en quatrième vitesse et courir après le bus scolaire qui part sans lui. Et ça lui ramène même pas de points de physique, si c’est-y pas malheureux.
Bravo Laurent, tu te rends utile finalement !
« Tu veux que je te dise Hanyo ? Tu me prends la tête à me parler de mon utilité dans ce défi, mais toi, tu fais quoi ? Parce qu’à part être une grande gueule, tu fais pas grand-chose ! »
Toi tu commences à me plaire, dommage qu’il ne te reste que peu de jours à vivre.
Chose promise chose due, Camille a la permission de minuit ce soir ! Oui hein, c’est une jeune ado, faudrait voir à pas abuser non plus. Et croyez pas qu’elle soit venue seule voir son ‘‘amoureux-mystère-dont-elle-ne-connait-même-pas-le-nom’’…
« Hanyo, comme ça me fait plaisir de te voir ! »
Et moi donc ! On avait au moins besoin d’être deux pour chaperonner la pitchoune hein !
Quoique, pour ce qu’il y a à chaperonner… La demoiselle est dans sa phase ‘‘je-bois-ses-paroles-qui-sont-comme-la-rosée-du-matin-sur-un-coquelicot-innocent’’, autant dire qu’elle risquait pas de revenir enceinte de ce petit rendez-vous informel. Et de toute façon, j’ai pas l’inteenmachintruc. Pis c’est interdit. Bref.
Fallait pas lui dire qu’elle perdait de son goût pour les jeux, elle s’est sentie obligée de ratatiner un oreiller à la tronche de son cher et tendre juste avant de partir. Cher et tendre qui a un prénom, et même un nom : Aymeric Hochet. Ahah jeu de mot. Made in Maxis celui-la hein, j’ai pas le monopole du nom de mauvais goût.
De retour à la maison, nous retrouvons Sifoarey qui attaque les points des jus de fruits. Avec un truc invisible dans la main.
« C’est la virginité de Camille. »
La virginité… de Camillle ? Je te demande pardon ?
« Je la lui ai psychiquement reprise, parce que sinon je sentais qu’elle allait la mettre en l’air avec Aymeric. Et autant te dire que j’ai du mal à accepter le fait que ma fille puisse perdre sa virginité avec un homme qui aime ricocher. »
… Que voulez-vous que je réponde à ça ?
Et tu vas mettre sa virginité dans le jus de pommes ?
« Ne sois pas bête, c’est juste psychique. »
Ah bah oui, et c’est moi qui suis bête en plus.
Oh mon Dieu, la virginité de Camille réduite en bouilli dans un nectar de fraises, c’est terrible !
« Tu seras ravie d’apprendre que j’ai psychiquement rendu sa virginité à Camille. »
Oh, comme c’est mignon. Psychiquement mignon, je dirais, même.
« Tu commençais à me casser les oreilles avec tes réflexions à la noix. Et pas que psychiquement vois-tu. »
D’un autre côté, puisque Camille est aspiration Famille et qu’elle a des vues sur un jeune homme très mignon, il serait ballot de rater le désir impossible d’avoir 10 enfants. Donc autant lui rendre sa virginité pour qu’elle la perde au plus vite. Pas comme sa mère qui a attendu d’avoir 40 pour se faire butiner la petite fleur.
« Je ne relèverai même pas. »
Et pendant ce temps, Chocolatine parfait l’éducation de Capuccina (notez que je suis pas fichue de me souvenir si elle s’appelle Cappuccina, Capuccina, Cappucina ou quelque chose d’autre) à grand coup de léchouilles-qui-piquent. On a au moins une mère valable dans cette maison.
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